# XX Time {: .push}
19.02 → 22.03
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XX Time, temps privilégié dévolu à quelques artistes femmes interrogeant le féminin, la sexualité, les rapports dominants dominés. Corps souillé, corps poubelle, corps outil. Ce que les femmes font de leur corps, au cœur de leur sujet.
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Le corps de la femme peut-il enfin s’émanciper ?
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### De la poésie,
du sport, etc. {: .poesie}
##de Fanny Brouyaux et Sophie Guisset
19.02 → 20.02
Création danse
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Du seuil de l’intime à un possible sésame vers l’universel, deux jeunes femmes courent et se livrent bataille, cherchant la voie de l’émancipation. Semé d'embûches, ce parcours physique devient poétique et dramatique.
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Avec
: Fanny Brouyaux et Sophie Guisset
Dramaturgie
: Claire Diez
Coach chorégraphique
: Moya Michaël
Créateur Son
: Christophe Rault
Créateur lumière
: Raphaël Rubbens
Production déléguée
: Mouvance a.s.b.l.
En coproduction avec Charleroi danse avec l’accompagnement du Grand Studio et les soutiens du Théâtre La coupole, de Pôle sud, du KVS et du Théâtre la Balsamine.
{.production}
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#### Nouer ses lacets
Je fais mes lacets de basket avec un nœud standard.
Je tourne mon nœud dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour éviter que mon nœud ne soit parallèle à ma basket, ce qui n’est pas vraiment plaisant.
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Pour sortir de l’ordinaire, j'utilise le nœud dead knot, facile à faire, rapide et qui fait toujours son petit effet pour sortir des sentiers battus.
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Inconvénient : avec cette technique, il m'est impossible de serrer à fond mes lacets.
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Petite minute info : c’est le nœud que font les fabricants de baskets sur les paires neuves.
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### Looking for the putes mecs
## de Diane Fourdrignier et Anne Thuot
1.03 → 2.03
{: .informations}
Reprise théâtre
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*Looking for the putes mecs* a reçu le Prix du Spectacle Vivant 2017 attribué par le Comité belge de la SACD.
{: .note}
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Deux femmes cherchent un péripatéticien, un « pute mec » et se confrontent à l’ignorance et aux clichés d’un désir formaté. Une interrogation de la place visible du désir féminin, une tentative d’ invention de nouveaux imaginaires érotiques.
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Avec
: Diane Fourdrignier, Anne Thuot + Guests
Concept et réalisation
: Diane Fourdrignier et Anne Thuot
Régie
: Rémy Urbain
Photo
: Pierre Debroux, Sara Sampelayo
Une production Fast ASBL. Avec le soutien du Théâtre la Balsamine, de l'Ancre – Théâtre Royal et du Théâtre des Doms.
{.production}
#### Faire un cunnilingus
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Je souffle sur les grandes lèvres de ma partenaire pour vérifier sa sensibilité, comme avant toute caresse manuelle ou buccale.
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Si notre relation ne peut impliquer d'échange de liquide ou de contact de muqueuse, je place la feuille d'une digue dentaire.
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Puis j’ouvre sa fente de ma langue, de bas en haut, sans l’aide des mains.
Je répète ce mouvement plusieurs fois, d'abord lentement, en enfonçant ma langue à chaque fois davantage.
J’écarte délicatement les grandes lèvres avec les doigts, ce qui m’ouvre le vestibule, l’orifice du vagin et le clitoris.
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Tandis que ma langue fouille les petites lèvres et la fente vulvaire, je suis à l’écoute du moindre gémissement et de la plus petite contraction.
Je répète la caresse en variant l’intensité de la pression de ma langue.
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Si je ne sens pas le doux-amer de la cyprine de la réaction chimique de ma partenaire, c'est qu'elle n'apprécie pas, j’arrête pour passer à autre chose ou en parler avec elle.
Dans le cas inverse, j’agace l’entrée du vagin de la pointe de ma langue avant d’approcher un doigt.
Là aussi je guette sa réactivité.
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Je souffle sur le capuchon du clitoris pour vérifier sa sensibilité.
Je l’enroule du bout de la langue sans négliger pour autant le vestibule vulvaire, où, là aussi les réactions de ma partenaire me guident sur ses préférences. Certaines aiment qu’on aspire leur clitoris, qu’on le mordille, d’autres non.
À ce moment, si ma partenaire l’accepte, je la pénètre d’un doigt puis de deux si elle en fait la demande.
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### Cœur obèse {: .coeur}
## d'Amandine Laval
14.03 → 16.03
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Création - performance
+ de 18 ans
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En ôtant sa culotte, en dézippant sa robe de soirée, en dégrafant sa lingerie sans en avoir l'air mais bien l'envie, en traquant le désir d'inconnus, en faisant jaillir leur excitation, en simulant le coup de foudre, le respect, l’amour véritable, compose-t-on finalement un spectacle comme un autre ? Une strip-teaseuse amateure, seule en scène, se décharge des fictions accumulées.
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Texte et interprétation
: Amandine Laval
Musique
: Pierre-Alexandre Lampert
Création lumière
: Sébastien Corbière
Une production du Théâtre la Balsamine.
{.production}
#### Se dénuder
Je me mets pieds nus.
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Je marche.
J'enlève mon pull et je fais le tour de la pièce.
Je veille à aligner les pieds comme si je marchais sur une ligne.
J'utilise le bout de mes doigts.
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Je fixe quelque chose de mes yeux.
Je me positionne.
Je retire chaque pièce de vêtement séparément.
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Je me retourne.
Je m'appuie contre le mur.
Je vais lentement.
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### i-clit
## de Mercedes Dassy
20.03 → 22.03
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Reprise danse
{: .informations}
*i-clit* a reçu le prix Jo Dekmine 2018
décerné par
le Théâtre
des Doms.
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Une nouvelle vague du féminisme est née – ultra-connectée, ultra-sexuée et plus populaire. Mais face au pouvoir ambivalent de la pop culture, où et comment se placer dans ce combat en tant que jeune femme ?
*i-clit* traque ces moments de fragilité, où l’on oscille entre nouvelles formes d’oppression et affranchissement.
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Concept, chorégraphie, interprétation
: Mercedes Dassy
Dramaturgie, regard extérieur
: Sabine Cmelniski
Création lumière
: Caroline Mathieu
Costumes, scénographie
: Mercedes Dassy et Justine Denos
Création sonore
: Clément Braive
Diffusion
: Art Management Agency (AMA)
Production déléguée
: Théâtre la Balsamine
En coproduction avec le Théâtre la Balsamine et Charleroi danse. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - service de la danse, de la S.A.C.D., du Théâtre Océan Nord, de l’Escaut, du B.A.M.P., de Project(ion) Room and Friends with benefits.
{.production}
Peut-on lire Simone de Beauvoir et rêver de tourner dans un clip de Beyoncé ?
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#### Twerker {: .no-push}
Je me mets en position accroupie.
Je ne suis pas trop près du sol, mais juste assez pour avoir un bon appui. Je rentre mes genoux à l'arrière de mes orteils pour éviter de me blesser.
Je place mes jambes bien écartées.
Je me baisse vers le sol.
Je tourne mes pieds vers l'extérieur, pour m'aider à rester en équilibre quand je commencerai à bouger.
Je pousse mes fesses vers l'arrière.
Je me place comme si j'allais m'asseoir sur une chaise.
Je garde les genoux pliés et je place mes mains sur mes hanches.
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Je garde le haut de mon corps bien droit et je regarde droit devant moi.
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En faisant ressortir mes fesses, je me penche en avant d'environ 45° et je fais basculer mon poids sur mes orteils.
Je remue mes fesses d'avant en arrière.
Je secoue mes fesses de haut en bas, en cambrant et redressant mon dos pour un meilleur résultat. Et je ne m’inquiète pas si j'ai des fesses plates, tout le monde peut réussir un bon twerk !
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Astuce : pendant que je m'entraîne, je répète mentalement cette citation de Fannie Sosa "Le twerk c’est avant tout une question de conscience qui arrive à des parties qui sont niées, cachées, censurées. C’est une danse qui met en mouvement le cul, le périnée, les organes génitaux: le ghetto du corps. Il s’agit de réveiller son “cul cosmique” l’agrandir, le rendre visible, le rendre beau."
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