Décembre 2015, janvier, février 2016
Tant de choses ont changé déjà, à chaque instant le monde change, aussi il n’est pas insensé que tout puisse changer encore. Au-delà de toutes les crises qui nous tombent sur le dos et de l’impossibilité de les surmonter qu’on nous sermonne à l’envi, les alternatives existent à l’horizon. Encore faut-il à travers nos choix peser contre un modèle économique qui bride et étouffe la vie en soi.
Ce système n’est pas seulement violent — car on peut se révolter contre la violence quand elle est extérieure et que sa cause est identifiable — ce système brise l’individu, le casse de l’intérieur, et détruit toute forme de résistance. Tout semble faux et perverti. Tout le monde est responsable et personne n’est coupable. Et finalement on ne sait plus ce qui est la cause ou la conséquence du déclin. Voilà pourquoi rien ne nous oblige encore à jouer le jeu. Occupons massivement les espaces publics et privés qui nous sont encore accessibles. Pensons, créons, cultivons, échangeons, partageons. Affirmons la liberté dans ce qu’elle a de plus exigeant, imposons l’éthique qui n’est pas négociable.
Prenons le temps de nous réapproprier notre démocratie, de partager nos gestes les plus simples, d’échanger nos pensées les plus vives. La croissance, à cet endroit, peut se révéler exponentielle.
Juste avant la nuit, c’est une collaboration entre six artistes qui créent un jeu entre le récit et l’expérience réelle de nos sensations.
C’est également l’histoire d’un cheval, d’une cabane dans les bois, de visages en laine, d’une tête qui gonfle et de quatre amis. Et c’est, en soi, la rencontre entre cette histoire et ces gens qui ne racontent pas d’histoires mais fabriquent des objets ; des gens qui dansent, tricotent, branchent des câbles et remplissent leur agenda. Des gens qui ne se connaissent pas.
Juste avant la nuit, c’est tout cela et bien plus encore, une création qui cherche à rapprocher les matériaux profondément émotionnels de nos impressions avec les actions résolument concrètes de nos vies ; histoire de décortiquer ces sensations individuelles et d’entrevoir l’endroit où elles deviennent collectives. Un peu comme dans un roman où les impressions de celui qui écrit et de celui qui lit se rencontrent dans de petites fulgurances heureuses.
Après Vieil, une fable entre western et conte fantastique qui se raconte et se dessine à la fois, Jean Le Peltier s’entoure de précieux collaborateurs pour mieux peupler encore son imaginaire libertaire.
Une production du Label RITA en partenariat avec Rotterdam Presenta en coproduction avec le Théâtre la Balsamine, Le CPPC (Rennes), Au bout du plongeoir (Rennes), Les Fabriques (Nantes), Le Théâtre de Poche (Hédé), le FFT (Düsseldorf) et avec les soutiens du BRASS (Bruxelles) et du Volapük (Tours).
Juste avant la nuit en tournée : les 29 et 30 janvier 2016 au Théâtre de Poche, Hédé (France) ; les 11 et 12 mars 2016 au FFT, Düsseldorf (Allemagne) ; les 21 et 22 avril au Festival Mythos, Rennes (France).
Pour suivre l’actualité de la compagnie : www.ivesandpony.com
À l'issue de cette représentation, nous proposons un échange entre le public et l'équipe artistique. L'occasion pour les spectateurs d’interagir avec les artistes !
Nous proposons un atelier pratique et accessible à tous avec Jean Le Peltier. Vous créerez à ses côtés un cadavre exquis géant et vivant ! L’inscription à cet atelier est nécessaire car le nombre de places est limité et la participation est gratuite.
La création « jeune public » est dans tous ses états à l’occasion du Festival Noël au Théâtre : des spectacles, des créations, des chantiers, des lectures et plusieurs animations débarquent du 26 au 30 décembre à Bruxelles. La Balsamine accueille le festival et ouvre grandes ses portes à la magie et la chaleur du théâtre pour tous.
L’Ogrelet vit seul avec sa maman au fond des bois, isolé du monde. Il a six ans. Cet enfant est grand, vraiment très grand pour son âge. C’est le jour de la rentrée scolaire et l’enfant est impatient de découvrir le monde. À l'école, il prend rapidement conscience qu’il est différent des autres enfants. Il porte en lui un lourd héritage que sa mère lui apprend enfin. Il est fils d’ogre. À travers ce « classique » de Suzanne Lebeau, nous explorons les pulsions de bien et de mal, l’amour protecteur et le libre arbitre, l’espace entre la réussite et l'échec… Un conte moderne tout en contrastes et en nuances, d’une richesse thématique inépuisable.
Accueil en résidence à la Montagne magique, à la Roseraie, à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek.
Accueil en création au CDWEJ.
Avec le soutien du théâtre de Galafronie et du Centre culturel de Braine-l’Alleud.
Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service du Théâtre et de la Commission communautaire française — Service du Théâtre.
Pour suivre l’actualité de la compagnie La Berlue : www.laberlue.be
« Il fait chaud. Déboutonne son veston. Voilà, comme ça c'est mieux. Ahhh… Pose la mallette. Quelle heure est-il ? Depuis combien de temps je suis là ? Regards droite/gauche. J'ai faim, je voudrais acheter quelque chose à manger. Non, c'est pas grave, je vais rester là, je suis bien. S'assied. Je n'ai pas faim. Il fait si calme. Se couche. Je suis un oiseau. »
Cataclop enzovoorts est une proposition hétéroclite, ludique et décalée autour du thème de l’héritage. Construit à partir de trois citations extraites du répertoire théâtral et de résultats, à moitié bien compris, d’une enquête sociologique sur les publics, ce spectacle prend la forme d’un parcours performatif qui interroge les racines, le langage et la relation artiste-public.
Une pièce incongrue où les performeurs comme les spectateurs s’interrogent sur ce qu’ils attendent du théâtre, quels sont leurs espoirs, leurs exigences ou leurs motivations. Pourquoi se sont-ils, les uns et les autres, donnés rendez-vous ce soir ?
Après avoir présenté une première étape de travail lors de la dernière édition des Laboréales, Lorette Moreau et son équipe approfondissent leur enquête sur le rapport que spectateurs et créateurs entretiennent avec la tradition théâtrale.
Une création en coproduction avec le Théâtre la Balsamine avec le soutien de la Cocof, du Théâtre des Doms, les Laboréales (dispositif de soutien à la jeune création transdisciplinaire initié par le Manège.mons en partenariat avec le Cifas, le Centre des Arts Scéniques, Buda Kunstcentrum, la Bellone et la Balsamine), le Théâtre du Corridor, le Vooruit, les Fonds Prince Philippe — Jeunes artistes sans frontières (Fondation Roi Baudouin).
Pour suivre l’avancement du projet: www.cataclopenzovoorts.be
À l'issue de cette représentation, nous proposons un échange entre le public et l'équipe artistique. L'occasion pour les spectateurs d’interagir avec les artistes!
Nous proposons un atelier pratique, gratuit et accessible à tous avec Lorette Moreau. Réservation obligatoire car jauge limitée.
Dans Fractal, un individu décide de sonder l’infini de l’espace dans l’espoir de capter un signal extraterrestre. Pourquoi ? Sans doute pour obéir à une sorte d’instinct qui nous pousse, chacun, à chercher l’Autre, inlassablement, autour de nous. L’espoir fait vivre, dit-on. Mais qui sont les extraterrestres ? Impossible de le savoir. D’ailleurs rien n’indique qu’il y ait quelqu’un d’autre dans l’immensité cosmique. Dès lors, l’Humanité a plus de chances de s’éteindre seule que de rencontrer le troisième type.
Liant la parole, la musique et la chorégraphie, Fractal développe la poétique d’un univers mathématique et métaphorique, où tout mouvement vers l’Autre n’est qu’un trajet vers soi. L’espace-temps de la représentation, son terrain de jeu, est cette zone qui caractérise l’être humain, située entre le microscopique et le macroscopique, le futile et le primordial, l’utopie et la réalité, l’individu et la communauté. Une communauté convoquée ici grâce à un groupe de 25 danseurs. Leurs corps, guidés par la rigueur de la géométrie, entament une marche à la fois complexe, hypnotique, aliénante et absurde, oscillant entre profonde nécessité et pure vacuité.
Une production de kosmocompany en coproduction avec le Théâtre de Namur, le Théâtre la Balsamine, Charleroi Danses, le Théâtre de Vanves (France), avec les soutiens de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse et du Centre des Arts Scéniques, les Laboréales, la Fabrique de Théâtre et en partenariat avec ISAC, ARTS² (Conservatoire de Mons).
Un projet accompagné par l’Observatoire de l’Espace — le laboratoire Arts-Science du CNES.
Pour suivre l’actualité de la compagnie : www.kosmocompany.net
À l'issue de cette représentation, nous proposons un échange entre le public et l'équipe artistique. L'occasion pour les spectateurs d’interagir avec les artistes !
Side effects est une chorégraphie surréaliste qui se déroule dans l'esprit d'une femme délirante. La réalité qu'elle s'invente, sa relation au monde et sa connexion aux autres suivent des règles qui n'ont de sens que pour elle. Chaque séquence apparaît comme l'effet secondaire d'une réalité purement vécue. Profondément seule, son univers n’est composé que de sujets sans volonté, dévoilant ainsi sa profonde fragilité.
Anton Lachky ancre sa nouvelle création dans une époque où la soif de monstruosité est omniprésente et où la stupidité est encensée. Ici, on devine que les quatre personnages de la pièce sont de simples mirages issus d'une famille dysfonctionnelle, d'une secte occulte, d'une réalité lointaine.
La chorégraphie précédente d’Anton Lachky, Mind a Gap, a tourné dans le monde entier. Pour Side effects, il s’est une nouvelle fois entouré de quatre danseurs remarquables afin de créer avec subtilité un spectacle énergisant, drôle et inquiétant.
À l'issue de cette représentation, nous proposons un échange entre le public et l'équipe artistique. L’occasion pour les spectateurs d’interagir avec les artistes !
En écho aux mouvements de contestation actuels, et plus particulièrement ceux portés par des femmes, Thierry Smits crée avec Nicola Leahey une chorégraphie puissante et obsessionnelle sur l'insubordination et la nécessité de révolte. Une chorégraphie qui nous renvoie à l'oppression du corps — féminin d'abord, puis à la révolte nécessaire pour y échapper et à la liberté qu’il y a à trouver.
À l'issue de cette représentation, nous proposons un échange entre le public et l'équipe artistique. L’occasion pour les spectateurs d’interagir avec les artistes !
Le temps de 6 mercredis, et ce tout au long de la saison théâtrale, la Balsa se transforme en cinéma de quartier. L’ouverture à autrui est devenue un lieu commun. Or il n’y a rien de plus difficile à réaliser. Donc, derrière l’idée de s’enfiler des films d’auteurs, des films d’animation, des séries B et Z, il y a une autre idée qui tient de la cohésion sociale, de proposer une pause autour d’un bon film et d’en débattre. Approfondir nos liens avec vous, avec nos créations scéniques et d’autres arts majeurs, voilà, donc, la belle ambition de ce ciné-club improvisé.
Entrée libre mais réservation souhaitée !
À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne à travers le regard d’un enfant.
Cristal du long métrage et prix du public au Festival d’Annecy 2014.
En Iran, le 21 mars marque le début du printemps, mais aussi celui de la nouvelle année. Razieh, une petite fille de 7 ans, veut un poisson rouge pour les fêtes, comme il est de coutume. Avec le billet que lui donne sa mère, elle court l'acheter en ville. Mais dans les rues bondées, Razieh perd son argent. Dans sa quête, elle fait de multiples rencontres…
Le Ballon blanc a reçu la Caméra d'Or au Festival de Cannes en 1995. Réalisateur de renom, Jafar Panahi est l'un des principaux cinéastes indépendants de l'Iran.
« Une nouvelle fois, avec ce Ballon blanc accroché à quelques bouts de ficelles, le cinéma iranien émerveille. De l'infiniment petit à l'infiniment grand. »
Max, un garçon sensible et exubérant qui se sent incompris chez lui, s’évade là où se trouvent les maximonstres. Il atterrit sur une île où il rencontre de mystérieuses et étranges créatures, aux émotions sauvages et aux actions imprévisibles. Les maximonstres attendent désespérément un leader pour les guider, et Max rêve d’un royaume sur lequel régner. Lorsque Max est couronné roi, il promet de créer un monde où chacun trouvera le bonheur. Max découvre vite toutefois que régner sur un royaume n’est pas chose aisée et que ses relations avec les autres sont plus compliquées qu’il ne l’imaginait au départ…
Qu’est-ce qu’un banquet ? Selon la définition, c’est « un repas d’apparat où sont conviées de nombreuses personnes pour célébrer un événement ». Dans notre intention, le repas d’apparat sera une grande auberge espagnole et les personnes conviées, des citoyens ainsi que des réfugiés (ou demandeurs d’asile), tous curieux les uns des autres, désirant célébrer leur rencontre. Faire connaissance, nous croiser, eux de là-bas, et nous d’ici, nous parler, prendre un repas ensemble…
Ce qu’on appelle, aujourd’hui, la « crise des réfugiés », mais qui pourrait peut-être s’appeler la « crise de l’hospitalité » provoque des vagues dans notre opinion publique : d’un côté un mouvement citoyen d’accueil comme il y en a eu peu en Belgique, de l’autre, deci delà, une surenchère xénophobe inquiétante.
Provoquée par l’ignorance et la peur, il est nécessaire d’aller à la rencontre de cette dernière attitude, pour éviter des drames, et s’il est possible, la devancer en tissant des liens. Car les demandeurs d’asile sont bien là : certains obtiendront le statut de réfugiés, et nous allons donc coexister.
C’est ainsi qu’est née, à la fin d’un été bouleversé par leur arrivée au parc Maximilien, l’idée d’organiser un banquet des réfugiés.
Construire un personnage. Sur base d’histoires référentielles ou de héros symboliques puisés dans la mythologie, le répertoire classique ou moderne, ou simplement dans le quotidien ; qu’ils soient réels ou imaginaires, ils seront le socle de cette recherche où travestissement rimera avec divertissement.
Le bureau des réservations est joignable au 02 735 64 68, du lundi au vendredi, de 14h à 18h, la Balsamine prend vos réservations ou vous donne des renseignements complémentaires. En dehors de ces heures et le week-end, un répondeur prend vos réservations.
En envoyant un e-mail à l’adresse <reservation@balsamine.be> en précisant votre nom et votre prénom, le nom du spectacle, la date de représentation, le(s) tarif(s) dont vous bénéficiez et le nombre de places souhaitées. Un e-mail de confirmation vous sera ensuite renvoyé.
Accessible 24h/24, vous pouvez cliquer sur le lien « réserver » présent sur chaque page de spectacle du site et compléter le formulaire. Un e-mail de confirmation vous sera ensuite envoyé. Cette réservation en ligne concerne à la fois les places au tarif prévente mais aussi les places qui ne seront payées que le soir de votre venue.
Par virement bancaire au numéro de compte suivant: IBAN BE15 0680 6267 2030 — BIC GKCCBEBB Pour bénéficier du tarif prévente, le paiement doit avoir lieu 48h avant la date de représentation choisie. Pour les virements, le paiement doit être effectué 5 jours à l’avance. Nous vous remercions d’indiquer en communication votre nom, votre prénom, la date de représentation choisie et le numéro de réservation qui vous a été communiqué soit par e-mail, soit par téléphone.
La billetterie est ouverte les soirs de représentation à partir de 19h.Paiement cash, bancontact et visa. Quel que soit le moyen de réservation ou de paiement, les places (jetons d'entrée) sont à retirer à la billetterie le soir-même de la représentation. À partir de 20h15, les places non retirées et non payées sont susceptibles d’être remises en vente ! Au cas où les représentations sont sold out, sachez que nous ouvrons des listes d'attente sur place dès l'ouverture des portes.
Toutes les représentations débutent à 20h30 à l’exception des spectacles du Festival Noël au Théâtre.
Le paiement des réservations de groupe doit s'effectuer 10 jours avant la date de représentation choisie.
Le bar est ouvert à 19h chaque soir de représentation. Une petite restauration délicieuse et faite sur place vous est proposée avant chaque spectacle.
La Balsamine est subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et fait partie du réseau des Scènes chorégraphiques de la Commission Communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale. La Balsamine reçoit aussi le soutien de Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse et de Wallonie-Bruxelles International.
