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J e a n - P h i l i p p e

R a m e a u

Création Théâtre

Martine Wijckaert

Du 24 janvier
au 15 février 2014 à 20h30

Relâche dimanche, lundi, mardi

Amphithéâtre

Depuis 1981, Martine Wijckaert fait trembler les scènes et les murs de la Balsamine. Auteur et metteur en scène virtuose et figure emblématique de la scène belge, elle traverse le temps sans prendre une ride et en se permettant d’oser toujours plus loin la descente en ses propres enfers, au plus près d’une vérité inépuisée en elle.

Trilogie de l’enfer se divise en trois géographies : « En dessous de l’enfer, l’amour », « L’enfer, l’alcool » et « Au-dessus de l’enfer, la guerre ». C’est philosophiquement et physiquement, un voyage des sens, une humanité qui vous renverse cul par-dessus tête.

Petit préambule, trois femmes, la mère morte, la fille sous influence, la fillette sauvage, trois figures dans un espace « en évolution ». On passe de la 3D à la 2D dans un espace théâtral basé sur un point de fuite qui n’en finirait jamais.

Et si l’enfer Wijckaertien
nous était conté ?

« En dessous de l’enfer, l’amour » où la Mère, placée en majesté, ouvre le bal. La question de l’amour y est centrale, autant que dérisoire et historique. La mère dans un écrin, façon primitifs flamands, avec des canaris aux chants lancinants et répétitifs. C’est en soi une peinture qui parle. On dira ici que le mort saisit le vif.

« L’enfer, l’alcool » se fonde exclusivement sur la transmission de l’être au monde. Des verres partout, un éléphant rose, un espace métaphorique, une grande galaxie où la parole est pénétrée et inspirée. On dira ici que le vif saisit le néant.

« Au-dessus de l’enfer, la guerre », la question de l’amour ressurgit pleinement sous forme d’un hymne à l’amour proféré par une toute jeune fille sauvage. On dira ici que le néant saisit l'être.

Trilogie de l’enfer, à travers ce déploiement de trois paroles solitaires au sein d’un même espace en mutation, se penche sur la transmission pour laisser se déployer une sorte de cartographie existentielle relative aux solitudes et aux dépendances.

Martine dit :
« Ce sont des fresques épiques où l’histoire d’une structure familiale fantasmée se pulvérise dans l’ogre de l’Histoire ; cette Famille devient en quelque sorte un temps mythique dont je ne cesse d’interroger le cours. »
Avec
Yvette Poirier, Véronique Dumont et Héloïse Jadoul
Écriture et mise en scène
Martine Wijckaert
Assistante à la mise en scène
Astrid Howard
Scénographie
Valérie Jung
Lumières
Stéphanie Daniel
Costumes et accessoires
Laurence Villerot
Création son
Thomas Turine
Création vidéo
Jacques André
Opérateur prise de vue
Ryszard Karcz
Direction technique
Fred Op de Beeck
Oiseleur
Tristan Plot
Régie spectacle
Mathieu Bastyns

Représentations du 11 au 15 mars 2014 au Théâtre de Liège.

Une production de la Balsamine en coproduction avec le Théâtre de Liège.