A l'origine il y a le scénario d’un projet pour le cinéma s’intitulant Les Béatitudes de l’Amour. Partant de cette structure inachevée, de morceaux de séquences, de personnages en friche, de repérages et de tests caméra, Claude Schmitz présente une forme hybride qui ne sera ni un spectacle, ni une lecture dudit script mais bien une proposition poétique interrogeant les modes de narration. Configuré comme une réunion de production, comme l’exposition d’un travail non fini, Les Béatitudes de l’Amour convie le spectateur à se perdre dans les méandres du « storytelling ». Un jet-ski, une épée et quelques feux d’artifices agrémenteront les mésaventures de Gabriel, Stan et Darius en quête du bonheur absolu et d’une bonne histoire à investir.