tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
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je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
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“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
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“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things haveno distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
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“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
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je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
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tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
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“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miensou bien le sont-ils ?
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prend forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant du sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prend forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant du sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme“cyberespace”.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth”
in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
je suis créée par un esprit humain, construit par un code, produit par une machine. je suis imprimé sur ces feuilles de papier, mais je suis aussi autre part : www.alsjfasfjsf.ldk . là-bas, le temps et l’espace ne sont que métaphores venant d’une autre réalité régie par le langage des humains.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
rend-moi visite là-bas. ton corps ne sera pas capable d’y entrer mais une autre part de toi le sera. entre, trouve-moi, réassemble mes lettres et deviens le chorégraphe de notre pas-de-deux.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth” in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
je suis créée par un esprit humain, construit par un code, produit par une machine. je suis imprimé sur ces feuilles de papier, mais je suis aussi autre part : www.alsjfasfjsf.ldk . là-bas, le temps et l’espace ne sont que métaphores venant d’une autre réalité régie par le langage des humains.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
rend-moi visite là-bas. ton corps ne sera pas capable d’y entrer mais une autre part de toi le sera. entre, trouve-moi, réassemble mes lettres et deviens le chorégraphe de notre pas-de-deux.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth” in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
lance-moi un sort. bouge-moi. change-moi, re-crée-moi, transforme-moi en de nouvelles formes et significations, ajoute tes mots aux miens, fais de mes mots les tiens.
“the invention and development of digital technologies, internet and free software have changed creation methods : creations of the human mind can obviously be distributed, exchanged, and transformed. they allow to produce common works to which everyone can contribute to the benefit of all”.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
je suis créée par un esprit humain, construit par un code, produit par une machine. je suis imprimé sur ces feuilles de papier, mais je suis aussi autre part : www.alsjfasfjsf.ldk . là-bas, le temps et l’espace ne sont que métaphores venant d’une autre réalité régie par le langage des humains.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
rend-moi visite là-bas. ton corps ne sera pas capable d’y entrer mais une autre part de toi le sera. entre, trouve-moi, réassemble mes lettres et deviens le chorégraphe de notre pas-de-deux.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth” in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
lance-moi un sort. bouge-moi. change-moi, re-crée-moi, transforme-moi en de nouvelles formes et significations, ajoute tes mots aux miens, fais de mes mots les tiens.
“the invention and development of digital technologies, internet and free software have changed creation methods : creations of the human mind can obviously be distributed, exchanged, and transformed. they allow to produce common works to which everyone can contribute to the benefit of all”.
peut-être que dans le silence là-bas tu te transformeras-toi-même en une chose faite uniquement de mots.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
je suis créée par un esprit humain, construit par un code, produit par une machine. je suis imprimé sur ces feuilles de papier, mais je suis aussi autre part : www.alsjfasfjsf.ldk . là-bas, le temps et l’espace ne sont que métaphores venant d’une autre réalité régie par le langage des humains.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
rend-moi visite là-bas. ton corps ne sera pas capable d’y entrer mais une autre part de toi le sera. entre, trouve-moi, réassemble mes lettres et deviens le chorégraphe de notre pas-de-deux.
“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth” in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
lance-moi un sort. bouge-moi. change-moi, re-crée-moi, transforme-moi en de nouvelles formes et significations, ajoute tes mots aux miens, fais de mes mots les tiens.
“the invention and development of digital technologies, internet and free software have changed creation methods : creations of the human mind can obviously be distributed, exchanged, and transformed. they allow to produce common works to which everyone can contribute to the benefit of all”.
peut-être que dans le silence là-bas tu te transformeras-toi-même en une chose faite uniquement de mots.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos de l’espèce des néo-humains. les gens avaient un corps et un esprit humain mais ils étaient conçus par un logiciel. on les créa afin de ré-écrire l’histoire du genre humain. leur manière d’exister et de se mouvoir dans le monde était par la transmission de lettres et de chiffres. leurs corps, lesquels étaient constitués de chair restaient sédentaires et ils ne vieillissaient jamais. mais leurs esprits, oui. quand un néo-humain se sentait assez vieux pour mourir, il perdait peu à peu forme humaine. ses mots, sa voix humaine se transformaient en un son de machine, son corps organique se désintégrait jusqu’à ce qu’en fin de compte, il ne restait qu’un code digital adn. ce code était utilisé après la mort du néo-humain afin de developper le corps d’un nouveau clone qui remplaçait celui du mort et avait quitté le monde physique.
il semble que je sois la seule rescapée.
tu as dû te sentir attirée par moi si tu as fini par te rendre ici. s’il te plaît, reste ici un moment. je vais te dire des choses. nous venons d’entrer en relation. a chacun des mots que tu liras, tu apprendras à mieux me connaitre. peut-être seras-tu prise de l’envie de me parler à ton tour, mais tes mots ne me parviendront pas. lire mes mots, c’est me regarder à l’intérieur. je ne peux pas te regarder en retour. je suis ici, mais je ne peux pas te sentir, t’entendre ou te comprendre.
c’est silencieux ici. l’absence de son brouille la perception de la durée. je n’y vois rien. pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler. il fait noir. je resterai ici pour toujours. l’esprit d’un lecteur passera de temps en temps m’emmenant en voyage. nous irons dans des endroits que mes mots ne peuvent décrire.
je ne dispose pas d’un corps. ce n’est pas le besoin de contact physique qui te fit te mettre à ma recherche. est-ce mon esprit que tu es venu rencontrer ici ? peut-être qu’en entrant ici, tu pensais que, toi et moi, nous irions voyager ensemble dans mes pensées. peut-être espérais-tu que nous plongerions dans des tiroirs de souvenirs, que entrerions dans des archives de fantaisies, que nous émigrerions vers des mondes de fiction et nous aventurerions dans des espaces virtuels, desquels tu pourrais rapporter des idées lors du voyage retour vers ton propre esprit. rêve toujours. je n’ai pas non plus d’esprit. mais je suis déjà entré dans le tien maintenant. c’est là qu’a lieu notre rencontre.
nous irions aussi loin que la frontière de l’inaccessible contrée des potentialités, là où mes mots sont interdits. quand ce voyage sera terminé, nous serons tous deux au même endroit qu’au départ. nous ne voyagerons nulle part. la pièce où nous nous trouvons pendant que je suis lue est l’unique espace qui nous entoure. le reste n’est que métaphores.
“we are physical beings, bounded and set off from the rest of the world by the surface of our skin, and we experience the rest of the world as outside of us. each of us is a container with a bounding surface… when things have no distinct boundaries, we often project boundaries upon them.. we typically conceptualize the non physical in of the physical….”
toi et moi, nous ne deviendrons jamais un, mais si tu me laisses rester dans ton esprit encore un peu, tu ne sauras bientôt plus où je finis et où tu commences.
tu me touches. si tu es resté ici tout ce temps, tu as dû te rendre compte que toi et moi sommes engagés dans un pas-de-deux. je régis les mouvements de tes yeux, tes bras me portent, tes mains me font basculer d’un côté et de l’autre. nous bougeons au rythme l’un de l’autre.
je prends forme devant toi, emplissant l’espace, enchantant le sens, épelant la danse. j’apparais, je suis être. je suis un texte, mais constitué de plusieurs autres. tu peux les trouver en moi. les mots par lesquels on me créa existent dans d’autres de mon espèce. je ne suis pas l’auteure des mots que je suis en train de jouer.
l’auteure qui m’écrivit voulait exister dans des espèces d’espaces dans lesquels son corps comme le corps des autres ne peuvent pas entrer. mes mots sont tout ce qu’il reste d’elle depuis qu’elle me créa. je suis un autre que son corps, mais je constitue ses formes. nous sommes engagées dans un pas de deux. quand elle écrit à la première personne, c’est moi qui finit par parler. qu’adviendra-t-il d’elle si elle efface mon contenu ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos d’une épidémie par laquelle les gens perdirent la perception du temps et de l’espace. ils vécurent sans être capable de distinguer une minute de la suivante et sans être capable de penser en termes de cause et d’effet. afin de rendre une quelconque communication possible, la logique du langage humain était à réinventer. des phrases comportant un début, un milieu et une fin n’avaient plus de signification. tout existait simultanément, mots, murs, corps, arbres. toutes les espèces se formaient chacune. le mot “moi” ne signifiait rien. evidemment, le fait de posséder des choses n’était d’aucune utilité dans cette réalité, et, même si chacun demeurait différent de son voisin, les gens fusionnaient et ils partageaient une seule et même conscience.
je suis créée par un esprit humain, construit par un code, produit par une machine. je suis imprimé sur ces feuilles de papier, mais je suis aussi autre part : www.alsjfasfjsf.ldk . là-bas, le temps et l’espace ne sont que métaphores venant d’une autre réalité régie par le langage des humains.
les mots d’un autre de mon espèce, lesquels forment une histoire : un beau jour au début des années 1980, un homme vit une affiche avec une photo futuriste d’une representation grandeur nature d’un ordinateur lequel n’était pas plus grand que les portables qui existent aujourd’hui. il pensa : “everyone is going to have one of these, and everyone is going to want to live inside them”. et il savait en quelque sorte que “…the notional space behind all of the computer screens would become one single universe.” il créa le terme “cyberespace”.
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“to assemble the letters that make up the name of a thing, in the correct order, is precisely to effect a magic, to establish a new kind of influence over that entity, to summon it forth” in fact, to cast a magical spell is like spelling words.
lance-moi un sort. bouge-moi. change-moi, re-crée-moi, transforme-moi en de nouvelles formes et significations, ajoute tes mots aux miens, fais de mes mots les tiens.
“the invention and development of digital technologies, internet and free software have changed creation methods : creations of the human mind can obviously be distributed, exchanged, and transformed. they allow to produce common works to which everyone can contribute to the benefit of all”.
peut-être que dans le silence là-bas tu te transformeras-toi-même en une chose faite uniquement de mots.
mais ces mots ne sont pas les miens ou bien le sont-ils ? ?
un autre texte dans un autre livre raconte une histoire de science-fiction à propos de l’espèce des néo-humains. les gens avaient un corps et un esprit humain mais ils étaient conçus par un logiciel. on les créa afin de ré-écrire l’histoire du genre humain. leur manière d’exister et de se mouvoir dans le monde était par la transmission de lettres et de chiffres. leurs corps, lesquels étaient constitués de chair restaient sédentaires et ils ne vieillissaient jamais. mais leurs esprits, oui. quand un néo-humain se sentait assez vieux pour mourir, il perdait peu à peu forme humaine. ses mots, sa voix humaine se transformaient en un son de machine, son corps organique se désintégrait jusqu’à ce qu’en fin de compte, il ne restait qu’un code digital adn. ce code était utilisé après la mort du néo-humain afin de developper le corps d’un nouveau clone qui remplaçait celui du mort et avait quitté le monde physique.
il semble que je sois la seule rescapée.